On a tous commencé un jour

Essayer de faire le premier pas.
Ressentir l’anxiété.
Depuis longtemps déjà, tu imagines comment tu ferais si … Si tu te lançais enfin.
Si tu passais à l’action et commençais à créer cette nouvelle vie. Si tu donnais vie à ce projet qui mûrit depuis (trop) longtemps dans ta tête.

Je le ferai demain …

Voilà, après tant de théorie, après avoir avalé tant de « yaka fokon », est venu le moment de t’y coller.
Sauf que ce moment prend une éternité.
Tout frais, à peine parfumé, tu t’installes, mais ça ne veut pas.
Tu dévies. Tu tournes autour, tu touche le truc du bout du doigt, sans jamais vraiment enclencher la machine…
Et pourtant en se disant qu’on a tous commencé un jour, une partie des peurs tombe.

Passer de la théorie à la pratique

Nous ne sommes pas nés en sachant faire tout ce que l’on maîtrise aujourd’hui parfaitement.

Souviens-toi du jour où tu t’es retrouvé planté devant la porte de la maternelle, ton petit sac sur le dos, la tartine de beurre saupoudrée de chocolat à la main.
Ou ce jour où tu t’es assis à la place du conducteur, tu as mis tes pieds sur les pédales, mains à 10h10 sur le volant, et tourné la clé pour démarrer ?
(et calé parce qu’une vitesse était enclenchée)

Pour toute chose qui n’est pas innée, nous nous sommes préparés. Nous avons étudié la question de long en large. Nous connaissons le mécanisme, le fonctionnement.
La préparation tait la peur.
Mais sans cesse, on remet l’exécution au lendemain (au mieux, à plus tard, au pire)
Se lancer, passer à l’action, c’est le grand truc des coachs et autres mentors
Bref, de toutes ces personnes qui sont derrière ton dos et te met un coup de pied bien senti, là où tu penses.

Reculer pendant des heures devant l’action

Tu vas donc tourner autour du pot. Rester immobile devant la tâche à accomplir.
La lampe n’éclaire pas comme je veux. Le voisin fait du bruit avec sa perceuse, je n’arrive plus à me concentrer. C’est moi où ce tapis de souris est inconfortable ?
T’inquiète, on connait tous ça !
La cible se rapprochant, tu vas avoir envie de te coucher en position fœtale.

Pourquoi se mettre en action est si difficile ?

(Vous avez 4 heures)

On a tous répondu ça un jour :

  • Parce que je ne sais pas. Faux.
  • Parce que je n’ai jamais fait. Et si tu ne fais jamais, on en sera au même point. Faux.
  • Parce que je ne suis pas prêt. Tu ne le seras jamais, prêt. On était prêts, enfants, à se mettre debout pour marcher, au risque d’enchaîner les gamelles et se faire saigner les genoux ? Non.
  • Parce que j’ai encore des trucs à apprendre. Vrai ! Mais tu auras toujours des trucs à apprendre, c’est le principe de la vie. Personne ne sait tout sur tout (sauf Tata Simone, mais c’est une autre histoire).
  • Parce que je veux que ce soit parfait. Oui, ben tant que c’est pas fait, ça ne pourra certainement pas être parfait.
  • Parce que mon astrologue me conseille d’attendre que Neptune soit alignée avec Pluton. Pour l’instant c’est Inaction, ma planète mère, qui est carrément alignée avec mon blocage.

Les arguments de l’inaction

On a tous un bon stock d’arguments pour reculer devant l’obstacle.
Même si on a choisi cet obstacle, il n’en reste pas moins une difficulté.
Une épreuve supplémentaire à rajouter à nos palmarès « tentatives ».

  • peur de mal faire
  • peur de se rendre compte qu’on ne sait pas faire malgré tous les apprentissages
  • peur de décevoir les autres
  • peur de se décevoir
  • peur de se trouver nul

Alors, petit Padawan, saches que chaque jour, un autre que toi, peut-être un peu moins finot, mais plus téméraire, peut-être moins éminent mais plus courageux, chaque jour un autre se lance. Alors que tu es toujours sur le bas-côté en train de tergiverser.

Défi !

Tu as 1 minute, là tout de suite, pour trouver une chose, une seule chose que toi seul sais faire comme personne.
Une vraie maîtrise. (Raconte-moi ça en commentaire)
Moi c’est écouter les gens.

Cherche encore une seule expérience que tu as vécue et que tu as été le seul à vivre.
J’ai gagné un voyage dans l’Ouest américain. Oui, plein de personnes ont gagné des voyages dans l’Ouest américain! Mais l’expérience que j’en ai eu, les gens avec qui je l’ai partagée, les images qui restent dans ma tête, les sensations qui refont parfois surface, même 20 ans après, elles sont uniques.
Tu vois ?
Trouve ta patte, révèle ton authenticité et pars sur la route que tu as commencée à tracer.

Tu es unique, tu n’as pas à te comparer
Personne sur cette Terre n’a le même parcours que toi.

La célèbre zone de confort

Autant que toi je déteste cette expression !
(à peu près autant que « feeling » ou « faire bouger les lignes ». Ce sont ces mots insupportables qu’on ne saurait énoncer autrement)
Toi non plus t’as jamais compris. Combien de fois on t’a répété, en mode convenu et hautain : « ah mais ma chérie, sors de ta zone de confort ».

Ton blocage à passer à l’action te fait matérialiser toutes les frontières, cette super zone de confort.
Là, tu sens exactement où est cette zone de confort.
Ce moment même où tu t’apprêtes à relever tes manches.
A enclencher le projet et à passer dans le vrai.

Et dis-toi aussi que certains sont passés à côté de belles opportunités à ne pas oser. A préférer l’immobilité.
Lance-toi ! Agis !

Ma chérie, il faut te secouer le coco

Cristina, philosophe de la fringue, 2016

L’expérience de l’inconnu

L’inconnu c’est ta nouvelle activité. Ça va devenir ta routine. Comme quand tu déménages ou que tu voyages.
Tu découvres des lieux, des nouveaux bruits, des ambiances…
C’est ce qui fait peur, mais c’est aussi ce qui est excitant !
Alors oui, après l’excitation, le fait de passer à l’action est un peu flippant.

Alors coupe dans le gras !
Heu, pardon, je sens que je m’emballe. Désolée pour les végans.
Tu as prévu de créer ta boîte, tu commences à la fantasmer dans ta tête, elle mérite bien que tu agisses !
Entrer dans le vif.
Stoppe tes distractions.
Éteins ton téléphone
Ferme-moi ce Facebook !
Agis

La rançon de l’action

Et tu verras
Tu verras (tu l’as dans la tête, ça y est ?) qu’une fois à l’attelage, les chevaux de ton cerveau vont s’emballer.
Parce qu’il serait dommage de tout laisser se désintégrer faute de n’avoir agi.
Parce qu’en faisant un peu, jour après jour, tu vas réussir à faire bien tous les jours.
Oui, tu vas y revenir, pinailler, chercher, triture les mots et te torturer les neurones pour faire mieux, mais au moins, tu es en train de faire.

Lumière divine sur toi.
Tu es parti, tu es lancé, rien ne pourra désormais t’arrêter.

(oh ! Une notif facebook ! Smiley qui pleure)

Laisser un commentaire